Lapin-Carotte & Cerf-des-Bois [J. Potter]

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A travers les quelques nuages, le soleil brillait, donnant généreusement sa lumière au parc de Poudlard. La température n’était ni fraîche ni chaude, et pourtant Maëlys portait un léger pull par-dessus son uniforme. C’était l’heure de fourche pour elle, et au lieu de s’enfermer à la bibliothèque ou dans sa salle commune, elle avait décidé de prendre l’air. A cette heure-ci, le parc n’était ni trop encombré ni trop désert. Quelques badauds se promenaient par ci, par là. D’autres formaient des petits groupes en dessous des arbres, et d’autres encore se baladaient main dans la main le long du lac. Maëlys, elle, avait les bras croisés sur sous sa poitrine, et avançait lentement sur l’herbe verte. Elle n’avait pas eu l’envie de lire, chose étonnante pour une fois, et donc elle n’avait pas emporté de livre avec elle. Elle avait même laissé son sac de cours dans la salle commune, prévoyant toutefois de remonter assez tôt vers le château pour récupérer son sac et ne pas rater son cours. Ainsi donc, elle était libre de tout mouvement. Après avoir flâné quelques instants, la jeune Serdaigle décida de se poser dans l’herbe. Hellens fit apparaître une petite couverture : elle n’avait pas envie de salir son uniforme et ainsi elle n’entrait pas en contact direct avec les petits insectes qui peuplaient l’univers du sol. Parce que oui, la jeune fille n’aimait pas les insectes. Déjà, elle était arachnophobe. La moindre petite araignée lui donnait des démangeaisons. Une fois, lorsqu’elle était beaucoup plus petite, elle s’était gratté le corps jusqu’à sang après qu’elle soit entré en contact avec un arachnide. Elle avait aussi hurlé très très fort. Enfin, Maëlys était une petite peureuse en ce qui concernait les araignées. Et toute autre sorte d’insecte, à vrai dire. Mais la jeune demoiselle se gardait bien de le dire, sinon elle savait pertinemment qu’un camarade plutôt farceur se serait amusé à l’embêter avec des fausses araignées ou autres. Et même si Maëlys aimait rire, ce genre de blagues ne la faisait absolument pas rire.

Ainsi donc installée, la Bleu et Bronze observa le ciel. Elle s’amusait à trouver des formes amusantes aux nuages qui flottaient tranquillement au-dessus de sa tête. Cela l’amusait beaucoup. Qu’est-ce qu’elle avait pu jouer à ce jeu avec sa cousine durant des heures et des heures ! Elles s’installaient dans la petite cabane-sans-toit que son grand-père leur avait fabriquée et elles inventaient des histoires avec les nuages. Le soir venu, elles observaient les incroyables dégradés de couleurs que le coucher du soleil offrait, et de temps à autre, les deux fillettes avaient le droit de regarder les étoiles qui brillaient dans le ciel. Maëlys poussa un petit soupir. Ce temps-là lui manquait énormément. Depuis qu’elle était entrée à Poudlard, elle n’avait plus vraiment l’occasion de voir sa cousine. Quand Maëlys était à la maison, c’était la jeune fille qui était absente et vice-versa. Elle aurait aimé que rien ne les séparent, et malgré les efforts que la jeune Hellens faisait pour envoyer régulièrement des lettres à sa chère cousine, leur amitié fraternelle n’était plus ce qu’elle était, malheureusement.

« Tiens, on dirait un cerf. » dit-elle alors tout haut. En effet, au-dessus d’elle se trouvait un semblant de cerf qui semblait lui, courir après un lapin qui avait une queue en forme de carotte. Un large sourire se dessina sur ses lèvres rosées, puis, elle pouffa discrètement. « Tu délires ma vieille. Comme si un cerf pouvait courser un lapin-carotte ! »

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Je m'ennuyais. Je m'ennuyais vraiment. Il fallait que je trouve quelque chose à faire, rapidement. Remus et Peter travaillaient sur un devoir pour le prochain cours, et Patmol s'était décidé a regagner sa forme de chien. Faire dog sitter ne m'intéressait pas vraiment.

Il fallait vraiment que je trouve quelque chose à faire. Dans ces moment là, ceux qui me connaissent suffisamment pourraient presque voir les rouages de mes méninges en pleine action. C'est à dire, presque rien.
Mes pas me conduisirent vers le lac. Je me baladais joyeusement, sifflant l'air d'un chant de noël, contrariant les élèves alentours. James Potter, si tu arrive à gâcher la journée des autres rien qu'en sifflant, c'est que tu es un Dieu. J'observais le saule cogneur au loin, et son passage secret qui allait vers la Cabane Hurlante. Si seulement les autres élèves savaient... Mais nous ne sommes pas les Maraudeurs pour rien, non ? Notre but est bien de connaître tous les secrets de Poudlard, de terroriser Severus Snape, et, autre but personnel, de draguer toutes les filles de l'école.

A ce moment là, j'aperçus une jeune fille allongée sur l'herbe verte du parc... UNE JEUNE FILLE ! Eh bien, petit James, tu trouves là déjà ta proie.
Je m'approchais à petit pas. Elle semblait rire seule, en observant le ciel. Je suis peut-être un coureur de jupon (même si il y en particulièrement un que j'aimerais avoir), mais je n'irais pas jusqu'à draguer une cinglée.
Le bleu et argent scintillait au soleil. Une Ravenclaw... Eh bien, la tâche ne serait pas facile. Depuis le match de l'an dernier au Quidditch, les Ravenclaw ont une dent contre moi, pour avoir marqué le triple de but à moi seul.
J'effaçais mon sourire fière avant d'arriver; autant ne pas commencer mal.

Le visage de la jeune Serdaigle me disait quelque chose. Je cru me souvenir qu'elle s'appellait Marielle... Marianne... Maëlys, oui Maëlys. Nous avions déjà eu une petite conversation à propos de Poulpe. Allez savoir si c(était en bien ou en mal, je ne m'en rappelais pas. L'adrénaline commençait à monter en moi, et j'ouvrais doucement la bouche.

James Potter - Je ne pensais pas que le ciel était si intéressant, Maëlys. Et je tiens à confirmer de source sûr que les cerfs aiment beaucoup courir derrière les lapins-carotte.

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En entendant son prénom, la jeune fille se redressa sur ses coudes. Ses yeux ne durent pas chercher longtemps après une silhouette, car James Potter se tenait debout près d'elle. Un sourire se dessina sur les lèvres rouges de la jeune Hellens. Elle remit en place une mèche blonde et rétorqua:

"Voyons James, on ne t'as jamais dit que cela ne se faisait pas d'écouter les conversations des autres?"

"Même si toi, tu conversais toute seule, ma grande..." pensa-t-elle en souriant.

Maëlys s'installa en tailleur sur la couverture, levant la tête pour observer James. Elle le trouvait déjà grand en temps normal, mais dans cette posture là, il lui semblait bien plus impressionnant. Elle se retint de pouffer. Elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une de ces filles qui rigolaient toutes les trois secondes dès qu'il leur parlait. Hellens mit sa main en visière afin de mieux voir Potter - et accessoirement, de ne plus plisser les yeux - et ajouta:
"Que me vaut le plaisir de ta compagnie, très cher?"

La Ravenclaw aurait aimé, à cet instant précis, ne pas sentir les regards de trois jeunes filles là-bas plus loin. Comme si elle allait sauter sur James. Voyons, soyons honnête un instant: le jeune homme était vraiment très plaisant à regarder, il avait de la prestance, un peu de charisme et il avait un humour que Maëlys aimait beaucoup. Mais ça s'arrêtait là, vraiment. De un, la jeune fille préferait se concentrer sur ses études - les BUSES avant tout - et de deux, la jeune fille était beaucoup plus sensible à un tout autre type de garçon... Elle eut un sourire en pensant à cela, puis décida qu'elle devait mieux se concentrer sur James plutôt que sur ces trois filles.

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Elle me souriait. Un bon point, Potter ? J'observais ses longs cheveux blonds cascader sur ses épaules. Elle était véritablement belle, et j'aurais sans aucun doute pu la choisir pour autre qu'un petit flirt. Malheureusement, Lily Evans me trottait indéfiniment et irrémédiablement en tête. Était-ce que je la haïssais trop fort ou que je l'aimais trop fort, je n'avais aucune réponse. Maëllys avait les lèvres du plus beau rouge que je n'eusse jamais vu. Je n'étais pas très habile en maquillage, mais je me doutais qu'il s'agissait d'un rouge à lèvre soigneusement appliqué.

James Potter - Oh, Maë, je n'écoutais pas la conversation des autres, j'écoutais ta conversation. N'est-ce pas là un signe d'attention que je te porte ? Ne suis-je donc pas excusable ?

Je lui souriais de toute mes dents, me penchant un peu vers elle, assise.

James Potter - Eh puis, tu ne peux pas m'en vouloir. J'essayais simplement de répondre à ton questionnement.

J'observais ses douces jambes se croiser sous son corps. Notre petite joute verbale m'amusait réellement. J'essayais de ne pas afficher un sourire trop conquérant, sans savoir si mes efforts portaient leurs fruits. Elle porta ses mains sur son visage, et les mis en visière. J'étais fort tenté de lui demander si je l'éblouissais à ce point là, mais me ravisa au moment où je l'entendis me poser une question.

James Potter - Eh bien, si tu veux tout savoir, Hellens, j'observais le ciel quand j'aperçus un lapin carotte et un cerf-des-bois. Je jugeais utile de savoir jusqu'où ils allaient, et ils m'ont amené à toi. N'est-ce pas là un signe du destin ?

Je me penchais près d'elle et m'assis à ses côté. Je regardais chaque partielle de son visage, tâchant d'en comprendre la moindre expression. La Serdaigle ne me prêtait pas réellement attention, elle observait trois filles, de l'autre côté, avec un drôle de sourire.
Je continuais de la fixer jusqu'à ce qu'elle détourne son regard de ces filles et revienne à moi. Je souriais, à nouveau, sans même me forcer, ni essayer d'être charmeur. J'avais simplement envie de discuter avec elle.

Si elle ne me repoussait pas avant, bien entendu.

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« Tant d’attention de la part du grand Jamesie risque de me coûter la vie, sais-tu. » lui répliqua la jeune fille. « De ce fait, je ne sais pas si tu es excusable. » ajouta-t-elle en lui adressant un petit clin d’œil.

Elle le vit se pencher puis s’asseoir à ses côtés. Sa main, qui était toujours en visière, retomba doucement vers le sol. Elle prit un meilleur appui et observa James, qui semblait lui aussi l’observer. Maë répondit à son sourire.

« C’est donc ça, ta source sûre ? » murmura-t-elle. « Je t’avoue que je suis un peu déçue. Je m’attendais à une source un peu plus… grandiloquente. Surtout venant de ta part. »

La jeune fille s’amusait bien. Elle savait que ce qu’elle racontait-là était sans grande importance, mais celui lui plaisait plutôt bien. Après tout, ce n’était pas parce qu’elle était une Ravenclaw qu’elle ne savait pas se détendre un petit peu. Et puis James avait tendance à lui lancer une perche. Déjà l’autre fois, ils en étaient venus à discuter de poulpe. La jeune fille n’avait vraiment pas compris comment ils en étaient arrivés là, mais ce petit moment lui avait bien plu. Et elle savait parfaitement qu’elle allait vivre un autre de ce moment-là, maintenant.

Elle fit passer son regard de James aux trois filles. Depuis qu’il s’était installé à ses côtés, il lui semblait que les trois demoiselles s’étaient considérablement rapprochées d’eux. Cela fit sourire intérieurement la jeune bleue & bronze. Merlin seul sait ce que ces filles allaient encore bien pouvoir inventer, et Maëlys n’était pas étonné que d’ici la fin de la journée, Potter l’aurait soi-disant embrassée dans le parc. Soudain, elle eut une idée. Une idée un peu farfelue, mais qui lui plaisait plutôt bien. La jeune fille se rapprocha doucement du Gryffondor, juste assez pour se pencher à son oreille et lui murmura :

« A ta place, je m’éloignerai un tantinet de moi. Je tiens quand même à ma vie. »

Puis, elle s’écarta un petit peu, fit un petit signe de tête vers les trois filles et adressa un James un de ses plus beaux sourires.

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Je sentais son souffle chaud sur mon visage. Maëlys était beaucoup moins coincée que je ne le pensais. J'allais m'amuser, jouer à son petit jeu, et aller plus loin encore.
J'observais les trois filles dont elle avait parlé. Ça allait gâser, à coup sûr, alors pourquoi les priver de détails croustillants tout droit sortie de leur imaginaire? Je m'approchais de Maë, coupant la petite distance qu'elle avait à nouveau mise entre nous. Mes lèvres étaient à quelque centimètres des siennes, et je ne prenais garde à son avertissement. Je restais là, un millième de seconde, à sentir le parfum de son haleine. Il me semblait que c'était de la pomme verte, sans pour autant que j'en sois sûr.

Je l'observais, touchais presque sa peau tant mon regard était appuyé. J'aurais aimé l'emmener danser, au bord du lac, et la protéger. Oh non, James Potter ne tombait pas amoureux, non, il s'éprenait un peu d'une tendre Serdaigle, juste assez pour vouloir la prendre sous son aile.

Les gloussements à côté de nous s'intensifièrent, et je reculais doucement. Je ne pouvais me permettre de jouer à ça, et m'attendais à recevoir un Lévicorpus bien mérité.

James Potter - Je te prie de m'excuser, je crois que je n'ai pas bien entendu ce que tu as dis.

Je détournais le regard, non pas gêné mais amusé.

James Potter - Nous aurions peut-être mieux fait de nous en tenir à notre discution de poulpe...

Étrangement, je tenais à ce qu'elle se mette en colère contre moi, qu'elle me frappe ou qu'elle me lance un sort violent. J'espérais presque voir jusqu'où sa colère pouvait aller, et jusqu'où je pouvais la pousser.

Maëlys Hellens... La jeune Serdaigle avait réussi à m'intriguer et je n'étais pas prêt à m'arrêter là.

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Soit il n’avait pas compris, soit il était rentré dans son jeu. Maëlys espérait sincèrement qu’il s’agissait là de la deuxième solution car elle se voyait mal lui expliquer par après qu’elle n’était pas intéressée par le jeune homme. En tout cas, le Gryffondor s’était rapproché d’elle et au loin, elle entendait comme un concert de dindes. Elle sourit doucement.

« Tu es tout excusé. » souffla-t-elle.

Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle trouvait cette situation bien étrange. Certes, cela ne lui déplaisait pas, après tout ils s’amusaient tous les deux. Mais quel drôle de façon de s’amuser tout de même. Elle aurait pu penser à ses grands-parents et à ce qu’ils auraient dit s’ils l’avaient vue à cet instant. Mais à vrai dire, elle n’y pensa pas une seconde. Elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. Tant qu’il n’y avait pas de dérapage, elle contrôlait la situation.

*Oui, jusqu’au premier dérapage, là tu feras moins la maligne…*

Maëlys ne se soucia guère de cette petite voix qui trottinait dans sa tête, lui soufflant d’arrêter. Après tout pourquoi ? Elle ne faisait rien de bien mal. Elle discutait avec James Potter. Ce n’était tout de même pas interdit, si ?

« Je dois t’avouer que la conversation que nous menons ne me dérange pas. Toi si ? » demanda-t-elle doucement. « Si tu préfères, je peux te faire une petite scène de jalousie. Peut-être que les trois dindes d’à côté s’en iront voyant qu’il n’y a rien d’intéressant. » chuchota-t-elle à l’oreille du poursuiveur des Gryffondor.

La jeune fille se recula doucement, mettant ainsi une distance raisonnable une nouvelle fois entre les deux jeunes. Elle le regarda en souriant doucement.

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James Potter - Une scène de jalousie ? Oh, Maë, je rêverai de voir ça. Une scène de jalousie, tiens ! *Plus bas*... Une scène de jalousie... Fantastique... Je n'y avais pas pensé... Une... Ah ! Ahahahah !

Je souriais. Elle était dingue. Certainement était elle la Serdaigle la plus dingue que j'eusse croisé ici, à Poudlard. Je la regardais s'éloigner. Une lueur de panique avait traversé ses yeux, quelques temps plus tôt. J'agitais ma baguette, et, l'instant d'après, des petites hirondelles se posèrent sur son épaule, piaffant de joie. Je n'étais pas un romantique non, pourquoi donc ? Le coup des oiseaux qui descendent de l'arbre, c'est ce qu'aiment les filles. Et ici, je le faisais pour les trois idiotes derrière, pas pour Hellens. Qu'elles aient quelque chose de vraiment spectaculaire à raconter. J'attendais la crise de jalousie de la Ravenclaw, et j'allais essayer de réagir en conséquence, une sorte de show finale pour ses demoiselles.
Je retrouverais certainement la petite blonde quelque jours plus tard dans les couloirs, où nous échangeront un rire complice. Ou alors, me frappera-t-elle a la manière moldue.

J'avais envie d'applaudir d'avance, de sautiller en tout sens. J'espérais qu'elle soit diabolique, machiavélique (oh, ce beau machiavel !), vorace, aussi fière qu'une hypogriffe, aussi hystérique qu'une mandragore.
J'agitais à nouveau ma baguette, et les hirondelles s'en allèrent. Je sortais mon vif d'or fétiche et commençais à jouer avec. J'avais parfois l'impression que le vif d'or s'amusait avec moi, lui aussi. Une fois m'avait il aussi surpris en volant tout droit dans mon nez, me laissant en sang, et bien ridiculisé.

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amusantes

enchantement

petite dispute

" C'est avec moi ou avec le vif d'or que tu sors, James?"

" Tout tourne autour de toi. Ton balai par ci, ton vif d'or par là, un Maraudeur dans ce coin, Sirius dans l'autre."

" Et puis, tu crois sincèrement que ta tignasse de débraillé peut meubler la conversation à ta place? On dirait Einstein. "

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Je l'avais cherchée, je l'ai eu. Maëlys était là, à bouger frénétiquement des lèvres. Elle semblait très en colère, et je n'avais, définitivement, toujours rien compris.
Le vif d'or se cogna contre mon visage, mais je ne lui prêtais plus aucune attention.
Maëlys allait me le reprocher, je crois. J'inspirais profondément, et me décidais à l'écouter.

Maëlys Hellens

Ainsi donc, nous sortions ensemble ? Ah oui... Parce que dans le cas contraire nous n'aurions aucune raison de nous disputer. Et puis c'est moi qui l'avais cherché. J'aurais été tenté de répondre "Le vif d'or", mais de vifs éclairs dans ses yeux me firent taire. J'avais l'impression de me retrouver devant ma tante Ocisa. Et croyez moi, affreuse, elle l'était.

Maëlys Hellens

.

Je restais ébahis devant elle. Moi qui pensais que cette dispute serait amusante, en réalité j'avais plutôt l'impression de me prendre en pleine figure tout ce que pensais Maëlys sans oser le dire. Et tout ce que pensais peut-être aussi les autres. J'eu néanmoins le courage de répondre un faible :

James Potter

Sa dernière réplique me cloua sur place. Je ne savais pas qui était Aïnchtaïn, mais il devait être sacrément beau pour que Maëlys le compare à moi. Je souriais fièrement à ce compliment, tandis qu'une des filles qui traînait près de nous gloussait discrètement. Elle aussi, devait penser que je ressemblais à Aïnchtaïn.

[list]James Potter - Arrête un peu ! Tu savais clairement qui j'étais dès le départ ! Et mon vif d'or, tu l'appréciais énormément avant. Je me souviens t'avoir même entendu nommer certaines parties de mon corps "Vif D'Or"... Tu disais que ça y correspondait bien.

Je souriais intérieurement, me demandant comment Maë allait réagir à cela. Elle n'allait pas s'en sortir aussi bien.

[list]James Potter - Eh puis quoi ? Ne me parle pas de Sirius ou des autres Maraudeurs, parce que je t'ai vu fricoter avec eux ! Tu espère quoi ? Que je reste indifférant à ça ? Que je n'en ai rien à foutre de toi et que ça te permets de chercher plus de compagnie masculine? Eh bien tu te trompes!

Je l'observais, encore plus attentivement, guettant la moindre de ses respirations, prêt à assener mon coup final. Je sortirais vainqueur.

[list]James Potter- Tu penses que le matin, quand je me lève, je ne pense pas à toi? Pourtant, c'est ce que je fais, mon amour ! C'est ce que je fais ! Je pense à toi, ton visage, ton parfum, l'éclat de tes cheveux au soleil (Je me retenais de pouffer de rire devant mon ridicule.) Je pense à ton petit nez, ton petit menton. Je pense à ta jolie robe de sorcière que tu aimes tant agrémenter de papillon bleu nuit étoilés quand nous sommes loin l'un de l'autre, pour que ton amour vol vers moi... Tout ça, tu l'oublies n'est-ce pas? Ce ne sont que des foutaises? Ne vas pas me dire que c'est moi qui est besoin de Veritaserum !

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Surtout, rester calme. Très calme. Enfin, au point où j'en étais... Toutefois, ce n'était pas de la vraie colère. Oh non, je n'avais pas l'habitude de me mettre en colère comme cela. Surtout que James ne m'avait absolument rien fait, au départ.

J'essayais de ne pas éclater de rire devant le ridicule-comique de la situation. Après tout, cela gâcherai tout si je m'écroulais de rire jusqu'à manquer de souffle. Le scoop allait tomber à l'eau. Et de plus, Potter allait devoir me faire du bouche-à-bouche, et là probablement que le potin reprendrait de l'allure. Donc, je devais par dessus tout tenir mon sérieux légendaire et mes yeux meurtriers.

Sauf qu'avec James, il m'était tout simplement impossible de tenir. Surtout après cela.

- Arrête un peu ! Tu savais clairement qui j'étais dès le départ ! Et mon vif d'or, tu l'appréciais énormément avant. Je me souviens t'avoir même entendu nommer certaines parties de mon corps "Vif D'Or"... Tu disais que ça y correspondait bien.

Si j'étais en train de manger, probablement que je me serais étouffé. Je dû me retenir à grande peine de ne pas rire. Heureusement que d'abominables rougeurs avaient prit possesion de mes joues. Quelle idée aussi de parler de Vif d'Or pour certaines de son corps.

" Tu sais quoi? Finalement je me suis trompée. Elles n'étaient pas si "vif" que cela, certaines parties de ton corps."

A l'aide de mes doigts, j'accentuais le "vif" en imaginant des guillements invisibles. Derrière moi, j'entendis les filles glousser. Cela ne m'étonnerai pas que d'ici demain, on parle de certaines partie du corps de James comme n'étant pas vives. Une fois de plus, je retins un sourire.

- Eh puis quoi ? Ne me parle pas de Sirius ou des autres Maraudeurs, parce que je t'ai vu fricoter avec eux ! Tu espère quoi ? Que je reste indifférant à ça ? Que je n'en ai rien à foutre de toi et que ça te permets de chercher plus de compagnie masculine? Eh bien tu te trompes!

"QUOI?" m'exclamais-je.

Cette fois, je n'avais pas pu me retenir. Fricoter? Moi, fricoter avec les autres Maraudeurs? James et moi, nous avions probablement une définition différente du mot "fricoter" car si pour lui parler de devoirs ou de Quidditch revenait à fricoter, alors je fricotais aussi avec les filles et le corps enseignant! Là, il avait réussi à susciter chez moi une vraie réaction.

" Depuis quand parler de devoirs revient à fricoter? Toi aussi alors tu fricotes bien avec les autres filles!"

Furieuse - car cette fois je l'étais vraiment -, je passais une main dans mes cheveux. Je ne savais pas si James pensait réellement ce qu'il venait de dire - "Que je n'en ai rien à foutre de toi et que ça te pemets de chercher plus de compagnie masculine?" - mais toujours est-il que cela m'avait touché. Comme si j'étais l'une de ces filles là. Certes, je préférais largement la compagnie des hommes, mais cela simplement parce que j'avas tendance à ne pas trop bien m'entendre avec les filles. Pas parce que je recherchais spécialement ce genre de compagnie auprès des hommes.

" Je ne me souviens pas non plus d'avoir signé un contrat stipulant que nous étions exclusivement réservé l'un à l'autre!"

'Nous ne sommes pas mariés!' avais-je envie d'hurler. En même temps, nous n'étions jamais sortis ensemble, réellement. La dernière tirade de James aurait pu me faire rire si je n'étais pas énervée.

" Je ne t'ai jamais demandé de penser à moi nuit et jour, James."

Ma voix était étrangement glaciale, mais c'était uniquement pour donner un genre à cette dispute réellement étrange. Au fond, j'avais été quelque peu blessé par une de ses répliques, et bien qu'on devait simplement jouer une fausse dispute, j'avais comme qui dirait, répondu selon mon vrai ressenti. Je me promis de mettre ce point là au clair une prochaine fois, quand des oreilles indiscrètes et des pouffements agaçants ne viendraient pas gâcher notre rencontre.

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Malgré moi, je l'avais touché. J'avais du atteindre un point de non retour. C'est fou ce que c'est facile de blesser quelqu'un, même quand on fait de l'humour. C'est fou ce que c'est facile de blesser quelqu'un, plus facile même que quand on essaye réellement de le faire, je crois.
J'observai longuement Maë. Les groupies avaient eu ce qu'elles voulaient, mais ne partiraient pas tant que l'un de nous ne partirait pas. Comment agir, dès à présent ?

Si je partais le premier, Maëlys resterai là et serait très certainement vaguement agressé par les Sorcières de supérette qu'y traînaient là. De plus, elle passerai pour la fille faible, celle à qui on inflige mauvais traitement. Enfin, je n'en sais rien moi, de comment les rumeurs de colporteront. Maëlys devait mieux le savoir que moi, mais il nous était impossible de soudainement nous assoir pour en discuter tranquillement.
Il fallait qu'elle parte en première si elle voulait être en position de pouvoir. Dans tous les cas, ils auront très rapidement oublié ce qu'il venait de se passer. James Potter et ses conquêtes, c'est l'histoire d'à peine un jour.

Je serrai la bouche et commençait à faire de drôle de grimaces, pour que la jeune Ravenclaw remarque mon intention de lui faire passer un message. Je devais avoir l'air drôlement constipé et elle ne tarderait certainement pas à se demander si je ne devais pas me faire interner à St Mangouste.

James Potter

Ma première tentative avait lamentablement échoué. Je déserrais un peu les dents, me souciant toujours de ne pas être vu ni entendu par les autres élèves.

James Potter

Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle me comprendrait. Et qu'elle me quitterai en beauté.
Une explosion finale, de ce type là.